Avril 1987: J’ai économisé suffisamment d’argent que pour pouvoir m’acheter un ordinateur: un Schneider CPC464 avec un bel écran tout vert. Je l’ai usé pendant 5 ans avec toute sortes de petits trucs maisons et tous les jeux que j’ai réussi à avoir sous la main (Internet n’étant pas vraiment ce qu’il est maintenant, c’était assez difficile).
Mars 2006: 19 ans après, il fonctionne toujours. Evidemment, je ne l’utilise plus autant (ça doit se résumer à 10 minutes par an). Mes programmes de l’époque et mes “copies de sauvegarde” sont devenus illisibles. Ce n’est pas la faute du CPC, c’est la mienne: pour accélérer un peu la lecture, j’enregistrais à une haute vitesse non supporté. A l’époque déjà, je ne pouvais lire mes cassettes que sur mon ordinateur. Maintenant ce n’est même plus le cas. Il faudrait que je trouve un moyen de numériser tout ça tant que ce type de média peut encore être lu 🙂
Pourquoi un post sur mon CPC aujourd’hui ? Juste parce que je l’ai rallumé pour le photographier pour Ced de l’excellent blog 64k qui reprend les 3 barres Schneider dans le graphisme de son site.
A la recherche d’un outil sous linux pour afficher les connections réseaux, je suis tombé sur EtherApe.
root@work$ apt-get install etherape
Il affiche en temps réel toutes les connections qui passent par ma carte réseau.
C’est assez instructif. Cela m’a appris que mon portable sous Windows XP communiquait avec d’autres petits XP par l’intermédiaire du port 5000.
Il s’agit du service Universal Plug and Play de Microsoft. Plus d’infos sur le site de uPnP.
Ce service est utilisé, entre autres, par les media center pour envoyer et recevoir du contenu audio.
Il est également responsable des quelques beaux petits virus